"Pour prétendre s'affranchir du dessin, encore faut-il savoir dessiner !"

Par cette affirmation Pascal sous-entend qu'il a appris à dessiner, sans préciser qu'il l'a fait en autodidacte, les quelques séances scolaires dans cette matière facultative l'ayant rassuré sur sa capacité à croquer quelques statuettes en plâtre poussiéreux. En terminale à Caen, les "cours de dessin" dispensés par le peintre Jacques Deschamps (1933-2023) étaient des cours d'histoire de la peinture... nettement focalisés sur Paul Cézanne et Camille Pissarro. Deschamps, qui exposait alors à la Galerie Cadomus ouverte en 1957 par  Jacques Pasquier, encouragea Pascal à suivre sa voie.

De ses premiers essais, il ne subsiste rien d'antérieur à 1957, pas un "dessin d'enfant" pas même un portrait de son père dessiné au crayon en 1954.


               1957-1969 PEINTURES ET DESSIN

Beaucoup de pièces de cette période ont été données ou perdues  notamment un carton contenant 63 encres de chine dont 3 subsistent (8,9,10 du diaporama). Entre une peinture sur papier  (immeuble, la nuit), un pastiche de Buffet, une marine peinte sur le motif, des gouaches, une  lino , une encre érotique et une affiche politique (*), c'est fort éclectique...

(*)Référendum de 1969. "Les Français sont des veaux" avait dit De Gaulle. Le Non l'a emporté.

       1970-1979 PETITS FORMATS ET COLLAGES

Cette période sera riche en expérimentations : inclusions de plastiques fondus, de matières diverses, invention des plastiques sculptés à la flamme. Ici sont présentés quelques petits formats sur papier, des empreintes sur collages,  de la craie grasse, des encres et des gouaches ou des petites esquisses de paysages au "Bic" noir, de facture plus classique.

                          1974 -1997  PEINTURES : FORMATS OU TECHNIQUES ATYPIQUES

                            Par ordre d'apparition :

1° (1984) La route enchantée (acrylique/contreplaqué) -  194 x 20 X 40

2° (1984) Canicule (glycéro./contreplaqué) - 167x 20 x40

3° (1978) Robert (Pantin articulé. Collages sur pièces de contreplaqué, H 88)

4° (1976) Au fil de l'eau n°1. (glycéro. et acrylique/contreplaqué)- 154 x 84

5° (1976 - rest. en 2016) La danse des Bigouden ou Le retour des pêcheurs

(glycéro. sur Vénilia adhésif marouflé sur contreplaqué, textiles collés, acrylique, pastel et feutre). 93 x 84

6° (1984) Le lac ultime (glycéro. + acrylique sur latté enduit, sablé, craquelé à la flamme) 79 x 42

7° (1984) La danse (glycéro.sur latté) 100 x 44,5

8° (1974) Par monts et par vaux (Tissus et bois collés sur latté, acrylique et feutres, monté sous vitre) 43 x 38,5

9° (1975) Derrière la vitre (pièces de contreplaqué, volet de plexiglass articulé sur charnière, fragments de pages de magazine,  collés sur contreplaqué teinté acrylique et flammé) 45 x 35 - 9° bis : volet ouvert.

10° (1975) ...c'est la mer en allée avec le soleil ! (tissus cousus machine sur Canson, gouache, aquatinte, crayon) 18,5 x 29

11° (1985) La plage (Tasseaux collées sur latté, glycéro.) 46 x 35 

12° (1991) Brisure à senestre 1 (acrylique, encre, sur latté) 43 x 38,5

13° (1997) Brisure à senestre 2 ( acrylique, glycéro., aérosol) 45,5 x 34,5

14° (1974 -  rest.  en  2010) Fièvre (Vénilia marouflé sur aggloméré flammé, glycéro. , acrylique, encre.)

    D'autres peintures, à  partir de 1972, intègrent des éléments de plastiques collés et fondus à la flamme.     Six exemples sont exposés  au chapitre "Plastiques sculptés à la flamme" de la page SCULPTURE.