...tous les poèmes racontent une histoire,

ou la suggèrent en quelques lignes, ou quelques vers, avec tous les ressorts d'un long récit et des personnes qui ne sont pas des personnages car on n'est pas au théâtre ni au cinéma ou dans un roman ; comme la musique, c'est total. Bien sûr, l'élan de départ est le même : une impression, une idée, une émotion, une sensation qui veut s'exprimer.

Alors on note, dans un état de pleine conscience avec une montée de chaleur au plexus, comme le conclut ce poème daté du 24 octobre 1998 mais dont le premier jet remonte au novembre 1996...Car si "c'est fait avec trois fois rien" , il y a tout de même un labeur, un travail d'atelier pour que la sensation initiale soit parfaitement restituée et intelligible afin d'être lue et partagée. Et pour cela il faut être publié — ce qui est une autre affaire...

                                                 Le poète inconnu ?

Dès 1960, Serge Wellens incite Pascal à publier dans des revues (ce qu'il néglige de faire) et à concourir à des Prix de poésie : le Prix Découverte 1960 que le jury attribue à un André Laude déjà connu, puis le Prix François Villon 1962 qu'il rate à une voix près. En 1971 un projet d’édition avec Jean-Jacques Pauvert buta sur ses exigences d’une publication assortie d’un abonnement pour les nouvelles créations (cette hérésie préfigurait ce que pourrait permettre aujourd’hui internet...)  Dès lors il empile 9 recueils (1) , sans compter les récits et les chansons — tous inédits. En-dehors d'un petit cercle d'intimes, il serait donc le poète inconnu ?  Cette conjecture suscite un désir renouvelé d'élargir son cercle à de nouveaux lecteurs, lui qui ne figure même pas dans une anthologie !  En 2023 il constitue un choix de 80 textes représentant un tiers de ses écrits, sous le titre (repris du recueil soumis en 1962 au jury du prix François Villon) "Dans trente secondes : l'été ! — Choix de textes 1958-2022". Mais quel éditeur miserait sur un quasi octogénaire inconnu, alors que la poésie représente 0,4 % des ventes ? Il publie donc en auto-édition. Le livre est paru fin 2024.

(1) Les recueils: L’envers de la vague (1957-1959) - Dans trente secondes : l’été ! (1960-1962) - La pomme à abattre (1962) - Les singes verts du printemps (1964-1970) - La vie à la campagne (1970-1972) - Nouvelles impressions d’Autriche (1973-1976) - Le plaisir solitaire (1970-1986) - Chroniques et discours (1982-1998) - Catalogue d'automne (1999-2022) - Quatorze chansons (1959-1971).

Version brochée : 15,00 € -  à commander à tous libraires indépendants

ou Publishroom.com, Fnac.fr, Cultura.fr, Decitre.fr, Amazon.fr -   (Numérique : 6,99 €)

                                                        Quelques premières impressions de lecture :

L’intensité de votre livre (m') a saisie .  Intensité fécondée par l'exigence de votre écriture qui, sans fioritures, nous mène dans toutes les dimensions de votre vie, auscultant/sculptant les événements, les rencontres  et vos manières de les recevoir. Indissociable de vos narrations/réflexions, l'élan pictural  vous saisit, passant  à travers les descriptions de paysages ou de personnages.

Plusieurs de vos textes ont appelé immédiatement la relecture qui démultiplie les effets de la première  : "Otage" p. 37, et p. 38, "nul bruit, aucune charrette..", p. 39, "Au-delà des petits jardins...", p. 42, "C'est la fin de l'été", p. 58 à 60, "L'enfance de l'art", p. 81-82, vos "territoires intérieurs", p. 108, "le courrier du corps", p. 114-118, "L'écart : un hiver d'adolescence". Vos chemins se croisent et se recroisent, et l'image des "chemins qui cheminent comme des êtres vivants" selon Rabelais a fait écho aux vôtres.(...) Et Marcel Proust n'est pas loin non plus.                     

                  Annie W.  Écrivaine - 2024

(Ce) livre est très beau.  Belle écriture, fulgurances, sensibilité et … inhabituel pour les textes poétiques... j’ai l’impression que (l'auteur) me parle.

      Mireille H.-S. Psychanalyste - 2024

—————————————————————————————  ...j'entre dans une suite de labyrinthes, où les mots s'ébattent, font musique et image, déroutent et envoûtent.

      Jacques A. Juriste - 2024

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...c'est un livre de chevet qu'on découvre petit à petit...c'est à savourer et pas à engloutir....

      Catherine L. Conseillère - 2025

 

Votre écriture a une incontestable présence.

 Ça sent la colère, la rage ; c’est à vif, ça le demeure. C’est tendu, c’est vertigineux et parfois secoué d’un grand rire silencieux.

 Mais je ne suis pas bien certaine de prendre la pleine mesure de votre travail...

  Marie-Hélène L.  Écrivaine   - 2025         

                       

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        Trois courts poèmes tirés de "L'envers de la Vague" (1958-1960),    en attendant de découvrir le reste...

 1°) " L'eau s'éternise..." (05.03.1960) - 2°) "Bluette blues" (07.1960)- 3°) "Image" (05.1959)

Entre dessin et poésie :  deux graphismes et trois typogrammes...

Typogrammes : 1°) "Du sang dans les cheveux..." (1963) - 2°) "1er novembre 1961" - 3°) "Talk painting" (1974)

Graphismes : 4°) Couverture du recueil candidat au prix François Villon 1962 - 5°) Couverture du recueil : "Les singes verts du printemps" (1970) .